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Age de départ
Fin 2016, l’âge moyen de départ à la retraite était de 61,8 ans (62 ans pour les femmes, 61,5 ans pour les hommes). Une augmentation de 1 an et 4 mois depuis 2010. La proportion de personnes retraitées à 61 ans est passée de 73% à 34% entre les personnes nées en 1951 et celles nées en 1955. Ces chiffres illustrent l’impact de la réforme des retraites de 2010, sachant qu’avant, l’âge moyen de départ à la retraite avait diminué avec la mise en place des dispositifs de départs anticipés pour carrière longue.
Santé digitale
Les services numériques représentent une solution concrète pour lutter contre les déserts médicaux, développer la prévention et favoriser la coordination entre les professionnels de santé. Si les échanges entre professionnels sont nécessaires à la prise en charge du patient dans le cadre du parcours de soins, il convient de veiller à la sécurisation des messageries utilisées, fin 2017 seuls 42 % des médecins spécialistes étaient équipés d’une messagerie sécurisée, 17% des établissements publics de santé n’ont pas de politique de sécurité des systèmes d’information. De plus, les différents systèmes informatiques utilisés n’arrivent pas à échanger entre eux car aucune norme n’est imposée à ce jour. La sécurisation des dispositifs de santé est la condition préalable au développement de la télémédecine.
Le Dossier Médical Personnel informatisé créé en 2004 a déjà coûté 210 millions d’euros de travaux informatiques avant d’être accessible en 2011 et 35 millions d’euros de maintenance jusqu’à ce jour, dans un premier temps 158 000 dossiers avaient été créés dont presque 90 000 vides. Le déploiement a été suspendu afin de faire évoluer le dispositif, le dossier médical a été relancé en 2017 et rebaptisé « dossier médical partagé ». Dès lors, le nombre de créations de DMP a progressé avec son déploiement confié à la Caisse nationale d’assurance maladie, mais les professionnels ne le consultent pas toujours alors que l’historique des remboursements effectués par l’assurance maladie est automatiquement versé à son dossier. Aujourd’hui 95 % des feuilles de soins sont électroniques (1,4 milliards de feuilles de soins électroniques par an, seuls 23 % des traitements d’arrêts de travail sont dématérialisés
La Cour des comptes formule trois principales recommandations pour le développement des services numériques : 1. Améliorer la médicalisation des données numériques de santé avec un codage des pathologies. 2. Assurer l’apport effectif du dossier médical partagé aux parcours de soins. 3. Imposer des référentiels de communication et de sécurité aux éditeurs de logiciels.
